Comment décrypter la complexité ? Le Macroscope.
Comment décrypter, comprendre la complexité de notre environnement, des systèmes qui nous entourent ?
Pour visualiser l’infiniment petit, nous disposons d’outils extrêmement puissants comme le microscope.
Pour visualiser l’infiniment grand, nous disposons d’outils extrêmement puissants comme le télescope.
Et pour visualiser l’infiniment complexe……. ?
Le macroscope est un outil symbolique avec lequel Joël de Rosnay nous propose d’observer l’infiniment complexe, pour porter un regard neuf sur le monde, la société et l’homme afin de construire de nouvelles règles d’action. L’approche systémique est transdisciplinaire et s’oppose à l’approche linéaire et séquentielle en intégrant la causalité mutuelle et l’interaction.
Dans ce livre, Joël de Rosnay pose les bases de l’analyse systémique : plutôt que d’analyser chaque élément d’un ensemble de manière séparée, il s’agit plutôt de concevoir l’ensemble et d’envisager des relations existant entre chacun des éléments. Une « macro-vision » en quelque sorte. Ecologie, économie, politique de la ville… tous les systèmes complexes peuvent alors être analysés et mieux compris grâce à ce « macroscope ».
L’approche systémique est un outil qui permet de :
- S’élever afin de mieux voir
- Relier afin de mieux comprendre
- Situer afin de mieux agir
Qu’est-ce qu’un système ?
C’est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d’un but.
Un système se caractérise par :
- sa frontière (qui le délimite dans l’environnement)
- sa finalité (intention d’atteindre un but)
- son évolution (passé, présent, à venir)
- son organisation
- sa structure (constituants et leurs relations)
- ses processus (activités et interactions)
Quelques enseignements de l’approche systémique
- Conserver la variété : Avoir plusieurs points de vue est source de création d’idées ; Favoriser par exemple des recrutements de personnes venant d’écoles différentes.
- Pour évoluer : se laisser agresser. Il faut oser confronter ses idées, vivre des choses, afin de progresser. Ce n’est pas en faisant rien que l’on évolue. C’est la différence entre le cristal et cellule. Il n’y a pas de changement sans risque.
- Préférer les objectifs à la programmation détaillée. Dire aujourd’hui, je fais ça, demain, ceci, etc. Il faut laisser des marges de liberté au projet. Trop standardisé n’est pas bon en soi, car cela ne favorise pas la création.
- Respecter les temps de réponse : Il faut tenir compte de l’inertie des choses, prendre le temps dans les changements.
Je vous invite à lire le livre Le Macroscope.